Rachel -alias La Trollette- photographie, crochette, cuisine, se souvient, se ballade... et accessoirement boit des bières aux vernissages des potes (:
Le Blog : de l'O.R. dans le boudoir - si tu recules un peu et que tu plisses les yeux, tu vois qu'il y a écrit "cali". C'est une vraie photo floue du boulevard saint germain de nuit qui écrit ton nom avec la lumière. (Rachel)
« Au fait, ça fait combien de temps que tu connais Cali ? »...
Je peux très facilement dater le moment de la « rencontre » : décembre 2004, chez mes parents où nous passons les fêtes de fin d'année. C'est l'heure de lapéro, tout le monde papote. Je suis calée dans un fauteuil et je feuillette le Femina qui traîne sur la table basse tout en sirotant mon amer-bière. C'est le numéro dans lequel nous sont révélés les grands événements qui vont ponctuer l'année à venir, le numéro à section horoscope étendu. J'adore lire ces trucs-là, c'est tellement kitsch ! Et je ne parle pas des gribouilles censées représenter les signes du zodiaque Et je me prends un bidule klimtien dans les mirettes. Une peinture ? Oui ? Non ? C'est qui qu'a commis la chose ? Cali Rezo… Connais pas, j'irai voir sur internet. En tout cas, ça me plait beaucoup et j'embarque le Femina dans les valises pour le ramener à Paris. On ne sait jamais, si ça me prenait de tenter de peindre ailleurs que dans ma tête, je pourrais toujours essayer de copier ce tableau. Et je n'y pense plus.
1er Avril 2006, j'ouvre mon premier blog. Comme tout blogueur né de la dernière mise à jour, quand je tiens une page qui me plait, je visite tous les liens de sa blogroll. Cest comme çà que je tombe sur le blog de Cali. Je le mets immédiatement en favori, trop contente davoir retrouvé la trace de l'illustratrice klimtoïde, ravie de constater quelle ne s'est pas contentée de revisiter ce peintre-là. Je suis une visiteuse muette pendant quelques mois puis un jour je pose un commentaire, puis deux, puis trois… Chaque nouvelle publication est une fête pour mes yeux. Mais la virtualité me frustre. Je me mets à imaginer de voir un jour tout çà en « vrai », imprimé, accroché au mur d'une galerie.
Si j'en crois les difficultés de Cali à trouver preneur pour son travail, ça risque bien de rester un vu pieu de plus, bien au chaud avec tous ses copains dans un coin de ma tête
En mars ou avril 2007, Cali annonce le vernissage d'une expo pour le mois de mai. S'en suit une période euphorique sur son blog, ponctuée de petits strips hilarants nous invitant à nous rendre au vernissage. Et puis il y a eu la Grande Interrogation de Cali : « comment je m'habille pour le vernissage ? » Cest là que j'ose. J'ose prendre des pinceaux virtuels et bidouiller quelques images pour lui suggérer une tenue. J'ose lui envoyer ces mêmes images, qu'elle publie gentiment.
J'ose même aller au vernissage. Je crois bien que c'est le premier auquel je me rends où je ne connais pas déjà l'artiste. J'arrive très tôt pour quil n'y ait personne ou presque, je me présente, toute rougissante et balbutiante. Cali m'accueille avec un grand sourire. Je passerais bien un peu plus de temps à papoter avec elle, tranquillement, devant une bière (ça se trouve elle naime pas la bière) mais la galerie est très vite remplie de monde. Je laisse Cali à ses amis.
Le temps suit son cours, avec son lot de joie, de peine, de questions. Les images de Cali continuent de m'étonner, de m'interroger, de m'énerver aussi parfois ; les images de Cali continuent de raconter la vie qui passe. Nous nous revoyons au vernissage de l'expo de Riri en 2008 et cette fois, on papote, tranquillement, devant une bière (Cali aime la bière).
Janvier 2010, je squatte -avec ma prose bien maladroite à dire tout ce qui me vient à l'esprit- un petit coin chez Cali pour fêter les six ans de son blog. Si je m'étais imaginé çà ce jour de décembre 2004 où j'ai pour la première fois posé les yeux sur une oeuvre de Cali.
Je me suis toujours demandé ce qu'il pouvait bien y avoir « de l'autre côté des cailloux » de Cali. Après cinq années de fréquentation de la dame, je crois avoir trouvé un début de réponse.
De l'autre côté des cailloux se cache la possibilité des rêves, même ceux qu'on n'a pas encore faits.
Le Blog : de l'O.R. dans le boudoir - si tu recules un peu et que tu plisses les yeux, tu vois qu'il y a écrit "cali". C'est une vraie photo floue du boulevard saint germain de nuit qui écrit ton nom avec la lumière. (Rachel)
« Au fait, ça fait combien de temps que tu connais Cali ? »...
Je peux très facilement dater le moment de la « rencontre » : décembre 2004, chez mes parents où nous passons les fêtes de fin d'année. C'est l'heure de lapéro, tout le monde papote. Je suis calée dans un fauteuil et je feuillette le Femina qui traîne sur la table basse tout en sirotant mon amer-bière. C'est le numéro dans lequel nous sont révélés les grands événements qui vont ponctuer l'année à venir, le numéro à section horoscope étendu. J'adore lire ces trucs-là, c'est tellement kitsch ! Et je ne parle pas des gribouilles censées représenter les signes du zodiaque Et je me prends un bidule klimtien dans les mirettes. Une peinture ? Oui ? Non ? C'est qui qu'a commis la chose ? Cali Rezo… Connais pas, j'irai voir sur internet. En tout cas, ça me plait beaucoup et j'embarque le Femina dans les valises pour le ramener à Paris. On ne sait jamais, si ça me prenait de tenter de peindre ailleurs que dans ma tête, je pourrais toujours essayer de copier ce tableau. Et je n'y pense plus.
1er Avril 2006, j'ouvre mon premier blog. Comme tout blogueur né de la dernière mise à jour, quand je tiens une page qui me plait, je visite tous les liens de sa blogroll. Cest comme çà que je tombe sur le blog de Cali. Je le mets immédiatement en favori, trop contente davoir retrouvé la trace de l'illustratrice klimtoïde, ravie de constater quelle ne s'est pas contentée de revisiter ce peintre-là. Je suis une visiteuse muette pendant quelques mois puis un jour je pose un commentaire, puis deux, puis trois… Chaque nouvelle publication est une fête pour mes yeux. Mais la virtualité me frustre. Je me mets à imaginer de voir un jour tout çà en « vrai », imprimé, accroché au mur d'une galerie.
Si j'en crois les difficultés de Cali à trouver preneur pour son travail, ça risque bien de rester un vu pieu de plus, bien au chaud avec tous ses copains dans un coin de ma tête
En mars ou avril 2007, Cali annonce le vernissage d'une expo pour le mois de mai. S'en suit une période euphorique sur son blog, ponctuée de petits strips hilarants nous invitant à nous rendre au vernissage. Et puis il y a eu la Grande Interrogation de Cali : « comment je m'habille pour le vernissage ? » Cest là que j'ose. J'ose prendre des pinceaux virtuels et bidouiller quelques images pour lui suggérer une tenue. J'ose lui envoyer ces mêmes images, qu'elle publie gentiment.
J'ose même aller au vernissage. Je crois bien que c'est le premier auquel je me rends où je ne connais pas déjà l'artiste. J'arrive très tôt pour quil n'y ait personne ou presque, je me présente, toute rougissante et balbutiante. Cali m'accueille avec un grand sourire. Je passerais bien un peu plus de temps à papoter avec elle, tranquillement, devant une bière (ça se trouve elle naime pas la bière) mais la galerie est très vite remplie de monde. Je laisse Cali à ses amis.
Le temps suit son cours, avec son lot de joie, de peine, de questions. Les images de Cali continuent de m'étonner, de m'interroger, de m'énerver aussi parfois ; les images de Cali continuent de raconter la vie qui passe. Nous nous revoyons au vernissage de l'expo de Riri en 2008 et cette fois, on papote, tranquillement, devant une bière (Cali aime la bière).
Janvier 2010, je squatte -avec ma prose bien maladroite à dire tout ce qui me vient à l'esprit- un petit coin chez Cali pour fêter les six ans de son blog. Si je m'étais imaginé çà ce jour de décembre 2004 où j'ai pour la première fois posé les yeux sur une oeuvre de Cali.
Je me suis toujours demandé ce qu'il pouvait bien y avoir « de l'autre côté des cailloux » de Cali. Après cinq années de fréquentation de la dame, je crois avoir trouvé un début de réponse.
De l'autre côté des cailloux se cache la possibilité des rêves, même ceux qu'on n'a pas encore faits.